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Comment la peur influe-t-elle sur l'organisme ?
3 mars 2013

Chapitre 1 :Les différentes peurs.

Dans ce premier chapitre, nous allons traiter les peurs de tous les jours. Dans ce sujet, on peut parler de plusieurs sujets, comme ce qui peut nous arriver au quotidien, ce que l’on appelle « la peur » sous différentes formes. Dans notre TPE, nous allons étudier seulement la peur, une peur spontanée, et nous vous présenterons brièvement les peurs pathologiques, phobiques…

            a) Les peurs de tous les jours

Nous sommes tous confrontés à des peurs d’origines variées qui peuvent être soudaines comme un claquement de porte ou même une sonnerie, qui nous surprendrait mais encore comme des peurs plus profondes par exemple la perte de son emploi, d’un proche, la peur de mourir, de vomir, d'être blessé et autre dont nous sommes tous touchés.

Il y a aussi les peurs phobiques qui se rapprochent des peurs profondes (l’agoraphobie, la claustrophobie etc..) mais ce ne sera pas le sujet de notre travail. Toutes ces peurs ont plus ou moins le même effet sur l’individu. Ce sont des peurs assez récurrentes auxquelles nous sommes tous confrontés avec des réactions différentes selon notre sensibilité.

Malgré ces différences nous pouvons les distinguer par leurs intensités et leurs causes. Par exemple, il y a des peurs qui sont soudaines (le claquement de porte cité au-dessus par exemple) qui peuvent provoquer un affolement et/ou une réaction de panique, il y a aussi des peurs qui sont lié à une appréhension (d’un examen ou d’une opération par exemple) qui eux provoquent la plupart du temps de l’inquiétude, du trac et de l’anxiété qui eux sont des réactions qui durent dans le temps. Cela peut être aussi des peurs imaginaires, comme ça l’est chez l’enfant par exemple, la peur des monstres et autres choses surréalistes. Mais aussi, il existe des peurs qui sont déclenchées automatiquement sans raisons, inconsciemment de l’individu.

L’anxiété est une peur qui est anticipée, celle-ci est le vécu associé à l’attente. L’angoisse reste une anxiété avec de nombreux signes physiques. Ces deux peurs sont des peurs « sans aucuns objets », il n’y a aucun danger, mais on a déjà peur.

La panique ou la frayeur sont des peurs qui sont la perte de toute forme sur la peur, sont des peurs d’une extrême intensité.

Dans le langage français, on utilise plusieurs termes pour désigner la peur mais ils sont tous très différents.  De manière simplifiée, le terme « peur » peut prendre place à une multitude de phénomènes psychologiques.

Faut-il pour autant nuancer l'extrême ? Nous ne le pensons pas comme le montre le dialogue:

"J'ai peur de la mort!

-Non, vous n'avez pas peur, vous êtes anxieux, car votre peur est sans objet: vous ne vous apprêtez pas à mourrir sur le champs, vous êtes toujours vivant.

-Oui, d'accord, je n'ai pas peur, j'ai des angoisses. 

-Désolé, ce ne sont pas des angoisses, mais de l'anxiété, puisque vous n'avez pas de manifestations physiques franches associées à vos inquiétudes.

-Ce que je sais, moi, c'est que j'ai peur..."

           b) La peur chez l’enfant

          Les enfants souffrent de peurs plus particulières à celles des adultes, tout d’abord, ils sont bien plus sensibles. Le bruit par exemple leurs font peur. Les peurs de l’enfant sont nombreuses et, c’est normal. Plus un être vivant est fragile, plus la peur lui est utile, celle-ci est précieuse et indispensable par rapport aux dangers éventuels. Tous les enfants manifestent un jour ou l’autre au cours de leur développement des peurs excessives qui vont par la suite s’estomper et devenir maitrisées sous l’effet de l’éducation et de la vie en société. Grâce à l’éducation de ses parents, l’enfant pourra surmonter ses peurs et pouvoir moduler sa réaction face à la peur.

Nous pouvons ainsi observer une progression de la peur :

•          A 10 mois-1an, l’enfant a peur de tout ce qui lui est étranger. Comme des jouets et objets de formes inconnues pour lui.

On parle alors aussi des angoisses de séparation. C'est un phénomène qui a lieu pour la quasi totalité des enfants de cette tranche d'âge qui se traduit par une difficulté à se détacher de la figure maternelle.  L'enfant peut alors avoir du mal à s'endormir seul, ou à aller à la crèche, chez la nounou etc.. C'est alors que naît la notion "d'objet transitionnel", appelé plus couramment "doudou", qui est un moyen pour l'enfant de pouvoir se détacher de ses parents et de mieux appréhender sa peur du détachement, et lui permet de se rassurer et de grandir.

•          A 2-3ans, il aura peur de personnages fantastiques comme des clowns et même du Père Noël (souvent objets de cauchemars). Tout comme à 4 ans ou en général, l’enfant aura peur des monstres.

A cet âge là, on observe aussi un désir de contrôle de la peur, qui se traduit par exemple par le fait qu'un enfant pourra demander plusieurs fois qu'on lui raconte une histoire qui l'effraye, jusqu'à ce qu'il est compris l'objet de sa peur et la maitrise.

•          Vers l’âge de 8-9 ans, l’enfant souffre de peurs assez profondes comme avoir de mauvaises notes ou faire de la peine à ses parents.

Il ne faut pas prendre à la légère ses peurs, car l’enfant n’a pas vraiment d’attache à la vie et pour la plupart la notion de « mort » est assez abstraite. Ainsi il y a parfois de tristes histoires sur des enfants (et même adolescents) qui décident de se donner la mort après avoir été confronté à une peur traumatisante. Cependant il ne faut pas surprotéger l’enfant car ces peurs lui permettent de découvrir le monde et de s’en protéger. Mais ne pas le forcer car il y a un risque que cela augmente son anxiété.

L’enfant, fait souvent plus de cauchemar que l’adulte, ces cauchemars sont provoqués lors du sommeil dit « paradoxal » qui se trouve après le sommeil léger et lourd, à ce moment, le cerveau libère toutes les craintes de l’enfant d’où l’activation du système de la "réponse combat-fuite". Ces cauchemars sont souvent dû à des frustrations venant de l’apprentissage (marche, parole…). L’enfant peut souffrir de terreurs nocturnes, produits lors du sommeil lourd, ceux-ci sont plus violents car l’enfant peut avoir des réactions physiques très violentes (coups, cris…).

 

image sommeil enfants

Cf. Petite encyclopédie Larousse : Les mystères du cerveau

 

 

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