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Comment la peur influe-t-elle sur l'organisme ?

3 mars 2013

Conclusion.

Pour gérer ses peurs qui pourraient devenir excessives et handicapantes, ils existent différents traitements, plus ou moins lourds :

Tout d'abord, le traitement le plus léger est celui qui consiste à se relaxer : faire du yoga ou respirer profondément par exemple pour relacher la pression. Cela est utile lorsque vous souffrez d'une peur pas très importante et passagère.

Ensuite il y a la thérapie individuelle ou en groupe qui permet de combattre sa peur en l'affrontant dans un environnement sécurisant. Ce qui est utile lorsque vous souffrez de phobie mais aussi de peurs plus légères.

Puis il y a la solution EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) qui consiste à retraiter et à restructurer des souvenirs installés de manière dysfonctionnelle en nous, en stimulant les deux côtés du cerveaux (le cerveau rationnel et celui des émotions.) En faite, l'EMDR reproduit ce qu'il se passe lorsque nous dormons (balayage des yeux de gauche à droite et de droite à gauche.) C'est un traitement assez léger pour être utilisé pour des enfants souffrant de problèmes de phobie ou autres peurs handicapantes sans le faire plus stresser.

Il existe aussi la solution de l'hypnose mais celle-ci n'a pas encore prouvé son efficacité. Cependant c'est une solution souvent utilisée !

Et enfin il existe certains médicaments pour calmer les effets de cette peur mais en aucun cas se soigner d'une peur récurrente :

Les antidépresseurs prescrits par les médecins, sont le plus souvent des gélules à prendre. Les effets mettent du temps à être ressentis (3-4 semaines) Le risque est de développer une dépendance au traitement c'est pourquoi il est recommandé de l'arrêter progressivement avec l'aide de professionnels.

Les betabloquants (β-bloquants) qui permettent de ralentir les effets de l'adrénaline et ainsi diminuer les effets physiques de la peur (mais ne l'arrêtent pas).

Les Benzodiazépines sont aussi utilisés mais moins couramment car il est possible de développer une accoutumance et une addiction.

 

Comme nous avons pu le voir à travers ce TPE, le sentiment de peur est nécessaire pour se prémunir des dangers. Les peurs qui font partie du quotidien comme l'angoisse, le trac, l'appréhension sont des peurs qui pourront nous protéger à l'avenir surtout pour les enfants. Les peurs sont un système d'alarme précieux face aux dangers. Grâce aux deux circuits de la peur que nous avons pu identifier, la présence d'un danger réel ou supposé va déclencher la réponse d'une première alarme corporelle:  Ce sera le début de la réponse "combat-fuite". La fragilité de l'individu peut favoriser le scénario de la peur. Le système des circuits de la peur amènera à libérer une hormone, l'adrénaline qui aura des conséquences sur notre organisme. Cette hormone augmentera le taux de glucose dans notre sang, ce qui va augmenter la fréquence cardiaque, la pression artérielle, et ralentira la digestion. Tout cela aura aussi des incidences sur la psychologie de l'individu en provoquant un stress récurrent ou autres... 

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3 mars 2013

Chapitre 3 : Les conséquences des peurs sur l'organisme:


        1- conséquences physiologiques      

Il y a quelques mois, nous avons réalisé avec l'aide d'un préparateur de notre lycée, une expérience où nous avons observé la réaction de l'huitre face à l'augmentation de l'adrénaline dans son organisme faite par une injection.

Nous allons vous présenter l'huître utilisée comme cobaye. L'huître est un mollusque marin bivalve, elle vît en mer, dans l'eau salée qui contient 30 à 32 grammes de sel par litre que nous avons synthétisée lors de ce TP. Malgré que l'huître n'ai pas de cerveau, son système nerveux s'apparente au notre. Ce qui explique l'utilité de l'huître comme cobaye. 

 

      

 photo       

photo (1)

Une hormone est une substance chimique produite et sécrétée dans le sang soit par une glande endocrine, soit par un organe. Les hormones ont une action extrêmement importante pour le bon fonctionnement du corps humain. Elles contrôlent principalement le métabolisme, le développement, la reproduction, le système nerveux et les réactions de l'organisme au stress.

Lors de ce TP, nous avons observé sur l'huître l'action de l'adrénocorticotropique qui est une hormone qui s'apparente à la molécule d'adrénaline qui est sécrétée lors de la réponse « combat-fuite » par les glandes surrénales (qui se situent au dessus des reins). Cette sécrétion de l'adrénaline est donc déclenchée à la suite d'un stress, d'une émotion, d'un danger, par la partie “sympathique” du système nerveux végétatif.

conséquences corp

 

L'adrénaline est donc un élément de la réponse de défense de l'organisme.

Le système nerveux végétatif est constitué de deux réseaux de nerfs : le système sympathique et le système parasympathique. Le premier (qui nous intéresse dans le cas de la sécrétion de la molécule d'adrénaline) sert à préparer l'organisme à l'effort, tandis que le second maintient ou rétablis l'énergie. Ils sont complémentaires, et ensemble sont responsables des réactions involontaires, immédiates et à long terme de l'organisme.

Nous allons maintenant nous intéresser aux différents phénotypes de l'action de la peur sur l'organisme :

Après que l'organisme ait perçu le danger (toujours réel ou supposé), par le biais des deux circuits de la peur, vus au deuxième chapitre, un grand nombre d'acteurs vont avoir un rôle à jouer dans la prise en charge de ce danger, dans le but que l'individu réagisse le mieux possible pour sa propre sécurité.

A l'échelle moléculaire : L'adrénaline est sécrétée dans le sang par la glande surrénale, et plus précisément par la partie centrale de la glande surrénale, appelée "médollusurrénale", elle-même stimulée par le système nerveux sympathique.

Une autre hormone, la noradrénaline est elle aussi sécrétée par la médollusurrénale. L'adrénaline et la noradrénaline sont toutes les deux des neuromédiateurs appartenant au groupe des cathécholamines. L'adrénaline est la forme méthylée de la noradrénaline. Autrement dit la noradrénaline est  de l'adrénaline sans groupement méthyle (CH3).

molécule d'adrénaline

molécule norédraline

Ces deux neurotransmetteurs sont assez proches et agissent ensemble dans la réaction de la peur sur l'organisme, pour cela nous ne différencierons pas les effets propres à chacunes de ces molécules mais insisterons davantage quant aux réactions de l'organisme face à leur sécrétion.

Ces productions d'hormones adrénergiques entrainent ensuite une augmentation du taux de glucose sanguin, qui se répand ensuite dans tout l'organisme.

Les molécules ont aussi une action sur des cellules cibles : l'adrénaline se fixe sur les récepteurs cellulaires alphas et bétas adrénergiques.

 

De nombreuses conséquences ont lieu enfin dans tout l'organisme, on observe notamment des modifications :

                - cardiaques : avec une tachicardie (augmentation de la fréquence cardiaque).

                - vasculaires : avec une augmentation de la pression artérielle, et une dilatation des vaisseaux sanguins.

                - pulmonaires : dilatation des bronches.

                - digestives : la digestion est ralentie.

Tous ces effets sont utiles à l'individu en situation de danger. En effets l'énergie (due à l'augmentation du taux de glucose dans le sang) est mobilisée plus rapidement et l'individu est prêt à réagir, dans le but de fuir ou combattre : en effet les organes cibles, autrement dit les organes qui ont un rôle à jouer dans la combat du danger (coeur, cerveau, muscles), sont mieux oxygénés, le corps reste en état d'alerte, avec une augmentation de la vigilance. Tout dans l'organisme a donc pour but de protéger et sauver l'individu de la situation dangereuse.

On note également d'autres effets communs de la peur tels que : une transpiration excessive, des tremblements, des difficultés à déglutir, une paralysie, des douleurs abdominales, qui sont des conséquences des modifications organiques vues ci-dessus (par exemple : la hausse de tension provoque des tremblements, etc..)

Sur l'huître, seule l'augmentation de la fréquence cardiaque a pu être observée, due au fait que ce soit une huître, cependant cette augmentation a été conséquente comme nous pouvons le constater dans la vidéo faite lors de ce TP.

        2 – Conséquences psychologiques et à long terme

Plusieurs recherches ont permis de montrer qu'un événement violent, comme une agression, un viol, ou même une guerre, pouvait déclencher un syndrome de stress post-traumatique, qui se traduit par une profonde angoisse de revivre la situation déplaisante et pouvant avoir des conséquences sociales, ainsi que physiologiques, telles que la tachycardie, une hypertension, des troubles du sommeil.. De plus un stress vécu pendant l'enfance peut avoir des conséquences plus tardives, à l'âge adulte.

"Une exposition chronique au stress (la peur est une forme de stress, d'où le rapprochement de cet article avec notre TPE), ou une réponse excessive à des facteurs de stress pourrait conduire à la dépression et à un vieillissement prématuré du cerveau. C'est ainsi que l'on remarque que les patients déprimés développent une hypertrophie des glandes surrénales. Des biologistes ont également observé que des singes placés sous la domination de congénères agressifs développent des ulcères gastriques et une dégénérescence de neurones de l'hippocampe pouvant les conduire à la mort. Les systèmes du stress étant similaires chez l'homme, le parallèle est inquiétant."

Nous pouvons donc constater que la peur à des effets physiologiques, psychologiques, physiques, et ce, à court et à long terme, et qu'une trop grande exposition peut avoir des conséquences néfastes sur tout l'organisme, ainsi que sur la vie sociale et le psychisme.

 

 

3 mars 2013

Chapitre 2 : Les causes dans notre organisme:

   

Dans le chapitre 2, nous allons étudier les différentes causes des peurs, c’est-à-dire ce qu’il se passe dans l’organisme pour que l’on ressente la peur. Nous allons traiter les causes physiologiques puis psychologiques.

A l'approche d'un danger réel ou supposé, l'amygdale située dans le cerveau aux niveaux des lobes temporaux s'active sous l'action des organes sensoriels qui reçoivent les informations d'un danger potentiel. L’amygdale fait partie du système limbique (une structure du cerveau), elle joue un rôle important dans le comportement d’un individu. De plus, elle décode les stimuli, ceux sont des facteurs qui sont dit menaçant pour l’organisme. Des récepteurs sensoriels vont transformer ses facteurs en messages nerveux qui vont provoquer aux niveaux des centres nerveux une réponse nerveuse ou musculaire. L’amygdale est reliée avec les structures corticales qui lui envoient des informations. Celles si peuvent être visuelles, auditives, somatosensorielles, ou gustatives.

 

De manière simplifiée, nos organes sensoriels reçoivent des informations de l’environnement signalant la présence ou la possibilité d’un danger. Ces informations vont activer l’amygdale, qui va lancer une alarme corporelle, et créer une réaction d'éveil, un sursaut et/ou une mise en tension … C'est le début de la réponse « combat-fuite ».

 

On peut analyser différents circuits de la peur (2) :

-le circuit court -> la voie thalamo-amygdalienne

-le circuit long  -> la voie thalamo-cortico-amygdalienne

 

Tout d’abord, cela va commencer par la réception des informations de l’environnement aux organes sensoriels. Ces informations vont alors être envoyées au Thalamus (servant de relais pour les voies sensorielles). A partir de là, nous pourrons analyser les deux circuits ; avec le circuit court, le message sensoriel va directement à l’amygdale et va lancer une première alarme sensorielle. Cette alarme nous permettra de commencer à nous préparer à un danger même si nous ne savons pas exactement ce dont il s’agit.

 

Avec le circuit long, le message sensoriel va être envoyer à diverses structures cérébrales voisines de l'amygdale qui vont calculer la pertinence de l'alarme, comme l'hippocampe et le cortex préfrontal. Ces deux structures cérébrales sont très différentes, en effet l'hippocampe agit hors de la volonté de l'individu c'est à dire automatiquement. De plus, il joue le rôle de comparateur avec nos expériences et analyse ainsi la pertinence de la dangerosité de la situation. Alors que le cortex préfrontal régule les réactions automatiques de peur et agit en partie en fonction de notre volonté.

En résumé, ils transmettent l'information à notre amygdale cérébrale, qui lance une première alarme et déclenche même une première procédure de survie. Notre hippocampe fait alors tourner très vite notre stock de souvenirs pendant ce temps notre cortex préfrontal  prend le commandement des opérations pour « la survie ».

 

circuit de la peur graphique

 

Le circuit rapide nous alerte directement de tout ce qui peut sembler être un danger, hors le cortex va corriger par la suite en rectifiant tout ce qui peut s’avérer faux. Grâce à cela, on peut voir que les deux circuits sont complémentaires.

Dans certains cas, les structures ne freinent pas l'alarme lancée par l'amygdale, ainsi l'individu est plongé dans un état de panique qui se répète, c'est à dire que le circuit biologique de la peur se renforce. La peur ne connait plus de limite et est au commandement du comportement quotidien.

La fragilité des individus peut favoriser le scénario cérébral de la peur.

causes de la peur

Cf. Livre de Christophe André  : Psychologie de la peur.

 

Maintenant nous allons étudier ces différentes peurs, voir ce qu’il se passe psychologiquement dans notre organisme.  Nous pouvons voir qu’un individu peut souffrir psychologiquement de ses peurs, comme on a pu voir les différentes formes de peurs dans le premier chapitre, l’individu peut être confronté à différents types de peurs.

Comme l’appréhension , le trac, la panique, la terreur, l’angoisse, l’anxiété, ou encore les peurs imaginaires, on peut croire que ces peurs sont les mêmes or chacune d'elles sont très différentes, mêmes si elles restent très proches. Elles vont créer chez l’individu des mal-êtres qui pourront avoir une durée plus ou moins longue, tout dépendra des peurs en question. Ce sentiment de peur aura par la suite un effet négatif sur la personne en question. Elle pourra être angoissée à l’idée de revivre une peur qui l’aura effrayé, cela va se transformer en craintes, en appréhension.  Si ses craintes persistent, on va parler de peurs phobiques ou pathologiques… Elles pourront avoir un impact sur l’individu psychologiquement, un déséquilibre intérieur, une sorte de faiblesse, « une victimisation ». Elles font perdre toute confiance en soi-même, celles-ci peuvent nous ôter tous les jugements objectifs.

L’individu pourra avoir différentes réactions face à ses peurs, soit il les gardera pour lui en s’isolant, soit il va faire vivre ce qu’il vit à une autre personne.

On peut voir chez certaines personnes que ces peurs peuvent changer les habitudes de la vie courante. L’isolement est le meilleur moyen pour ne pas se confronter à ses peurs chez certaines personnes. L’isolement peut nous amener à ne plus parler à des relations antérieures, c’est-à-dire l’amitié, la famille, la vie de couple…

Ces relations antérieures qui voudront toujours avoir une relation avec l’individu, la soutenir, celles-ci pourront ressentir les mêmes symptômes que l’individu mais moins fort que l’individu en question.

 

3 mars 2013

Chapitre 1 :Les différentes peurs.

Dans ce premier chapitre, nous allons traiter les peurs de tous les jours. Dans ce sujet, on peut parler de plusieurs sujets, comme ce qui peut nous arriver au quotidien, ce que l’on appelle « la peur » sous différentes formes. Dans notre TPE, nous allons étudier seulement la peur, une peur spontanée, et nous vous présenterons brièvement les peurs pathologiques, phobiques…

            a) Les peurs de tous les jours

Nous sommes tous confrontés à des peurs d’origines variées qui peuvent être soudaines comme un claquement de porte ou même une sonnerie, qui nous surprendrait mais encore comme des peurs plus profondes par exemple la perte de son emploi, d’un proche, la peur de mourir, de vomir, d'être blessé et autre dont nous sommes tous touchés.

Il y a aussi les peurs phobiques qui se rapprochent des peurs profondes (l’agoraphobie, la claustrophobie etc..) mais ce ne sera pas le sujet de notre travail. Toutes ces peurs ont plus ou moins le même effet sur l’individu. Ce sont des peurs assez récurrentes auxquelles nous sommes tous confrontés avec des réactions différentes selon notre sensibilité.

Malgré ces différences nous pouvons les distinguer par leurs intensités et leurs causes. Par exemple, il y a des peurs qui sont soudaines (le claquement de porte cité au-dessus par exemple) qui peuvent provoquer un affolement et/ou une réaction de panique, il y a aussi des peurs qui sont lié à une appréhension (d’un examen ou d’une opération par exemple) qui eux provoquent la plupart du temps de l’inquiétude, du trac et de l’anxiété qui eux sont des réactions qui durent dans le temps. Cela peut être aussi des peurs imaginaires, comme ça l’est chez l’enfant par exemple, la peur des monstres et autres choses surréalistes. Mais aussi, il existe des peurs qui sont déclenchées automatiquement sans raisons, inconsciemment de l’individu.

L’anxiété est une peur qui est anticipée, celle-ci est le vécu associé à l’attente. L’angoisse reste une anxiété avec de nombreux signes physiques. Ces deux peurs sont des peurs « sans aucuns objets », il n’y a aucun danger, mais on a déjà peur.

La panique ou la frayeur sont des peurs qui sont la perte de toute forme sur la peur, sont des peurs d’une extrême intensité.

Dans le langage français, on utilise plusieurs termes pour désigner la peur mais ils sont tous très différents.  De manière simplifiée, le terme « peur » peut prendre place à une multitude de phénomènes psychologiques.

Faut-il pour autant nuancer l'extrême ? Nous ne le pensons pas comme le montre le dialogue:

"J'ai peur de la mort!

-Non, vous n'avez pas peur, vous êtes anxieux, car votre peur est sans objet: vous ne vous apprêtez pas à mourrir sur le champs, vous êtes toujours vivant.

-Oui, d'accord, je n'ai pas peur, j'ai des angoisses. 

-Désolé, ce ne sont pas des angoisses, mais de l'anxiété, puisque vous n'avez pas de manifestations physiques franches associées à vos inquiétudes.

-Ce que je sais, moi, c'est que j'ai peur..."

           b) La peur chez l’enfant

          Les enfants souffrent de peurs plus particulières à celles des adultes, tout d’abord, ils sont bien plus sensibles. Le bruit par exemple leurs font peur. Les peurs de l’enfant sont nombreuses et, c’est normal. Plus un être vivant est fragile, plus la peur lui est utile, celle-ci est précieuse et indispensable par rapport aux dangers éventuels. Tous les enfants manifestent un jour ou l’autre au cours de leur développement des peurs excessives qui vont par la suite s’estomper et devenir maitrisées sous l’effet de l’éducation et de la vie en société. Grâce à l’éducation de ses parents, l’enfant pourra surmonter ses peurs et pouvoir moduler sa réaction face à la peur.

Nous pouvons ainsi observer une progression de la peur :

•          A 10 mois-1an, l’enfant a peur de tout ce qui lui est étranger. Comme des jouets et objets de formes inconnues pour lui.

On parle alors aussi des angoisses de séparation. C'est un phénomène qui a lieu pour la quasi totalité des enfants de cette tranche d'âge qui se traduit par une difficulté à se détacher de la figure maternelle.  L'enfant peut alors avoir du mal à s'endormir seul, ou à aller à la crèche, chez la nounou etc.. C'est alors que naît la notion "d'objet transitionnel", appelé plus couramment "doudou", qui est un moyen pour l'enfant de pouvoir se détacher de ses parents et de mieux appréhender sa peur du détachement, et lui permet de se rassurer et de grandir.

•          A 2-3ans, il aura peur de personnages fantastiques comme des clowns et même du Père Noël (souvent objets de cauchemars). Tout comme à 4 ans ou en général, l’enfant aura peur des monstres.

A cet âge là, on observe aussi un désir de contrôle de la peur, qui se traduit par exemple par le fait qu'un enfant pourra demander plusieurs fois qu'on lui raconte une histoire qui l'effraye, jusqu'à ce qu'il est compris l'objet de sa peur et la maitrise.

•          Vers l’âge de 8-9 ans, l’enfant souffre de peurs assez profondes comme avoir de mauvaises notes ou faire de la peine à ses parents.

Il ne faut pas prendre à la légère ses peurs, car l’enfant n’a pas vraiment d’attache à la vie et pour la plupart la notion de « mort » est assez abstraite. Ainsi il y a parfois de tristes histoires sur des enfants (et même adolescents) qui décident de se donner la mort après avoir été confronté à une peur traumatisante. Cependant il ne faut pas surprotéger l’enfant car ces peurs lui permettent de découvrir le monde et de s’en protéger. Mais ne pas le forcer car il y a un risque que cela augmente son anxiété.

L’enfant, fait souvent plus de cauchemar que l’adulte, ces cauchemars sont provoqués lors du sommeil dit « paradoxal » qui se trouve après le sommeil léger et lourd, à ce moment, le cerveau libère toutes les craintes de l’enfant d’où l’activation du système de la "réponse combat-fuite". Ces cauchemars sont souvent dû à des frustrations venant de l’apprentissage (marche, parole…). L’enfant peut souffrir de terreurs nocturnes, produits lors du sommeil lourd, ceux-ci sont plus violents car l’enfant peut avoir des réactions physiques très violentes (coups, cris…).

 

image sommeil enfants

Cf. Petite encyclopédie Larousse : Les mystères du cerveau

 

 

3 mars 2013

Introduction

La peur est un état émotionnel, proche de l'inquiétude, éprouvée en présence d'un danger ou face à son anticipation. Cependant, il ne faut pas confondre la peur qui est une réaction normale face à un danger réel ou supposé avec l'angoisse qui est une peur sans objet autre que des pulsions d'un individu.

On appelle aussi la peur "réponse combat-fuite" car c'est une réaction permettant de reconnaître un danger et de le combattre ou encore de le fuir, tel instinct de survie qui permet aux êtres vivants d'éviter une situation dangereuse par eux ou leur progéniture. Aujourd'hui, des progrès importants ont été accomplis sur l'existence de la peur. Elle débouche sur des perspectives de traitements efficaces.

Les grandes peurs sont dues à une double influence, d'une part les prédispositions biologiques, c'est à dire l'histoire personnelle acquise. Ces grandes peurs s'expliquent par l'épigenèse, c'est à dire l'héritage familial.  D'autre part, par les influences environnementales c'est à dire l'histoire personnelle acquise. L'intéraction entre les gènes et l'environnement, les gènes peuvent transmettre une vulnérabilité à la peur. C'est à dire qu'elle varie plus ou moins en s'exprimant dans le comportement de la personne. On pourra alors parler de peur pathologique, une peur qui devient obsetionnelle.

Quels sont alors les effets de la peur sur l'organisme ? Dans le cadre de notre TPE nous étudierons donc les différents types de peur ainsi que les différences à la fois psychologique et physiologique entre les adultes et les enfants. Puis, les causes de la peur et de son ressenti, et pour finir les conséquences sur l'organisme à toutes les échelles des phénotypes, ainsi que physiologiques.

 

 

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28 février 2013

Sommaire

Notre TPE va se dérouler de la manière suivante : 

  • Introduction sur la peur.
  • Chapitre 1 : les différentes peurs:

                     1) Les peurs de tous les jours.

                     2) Les peurs des enfants.

  • Chapitre 2 : Les causes dans notre organisme:

                     1) Physiologiques.

                     2) Psychologiques.

                     3) Les conséquences sur autrui.

  • Chapitre 3 : Les conséquences des peurs sur l'organisme:

                     1) Vidéo réalisée : Effet de l'adrénaline.

                     2) Physiologiques.

                     3) Physiques.

  • Conclusion avec les différents traitements des peurs.
28 février 2013

Index

Voici notre index

  • Les livres utilisés

-Petite Encyclopédie Larousse, Les mystères du cerveaux.

- Christophe André, Psychologie de la peur.

- Gerald Hüther, Biologie de la peur.

- Le Larousse Médical.

- Larousse, Le grand atlas du corps humain.

- Larousse, Dictionnaire de psychologie.

  • Les sites utilisés


- fr.wikipedia.org/wiki/Peur

- lecerveau.mcgill.ca

- la-peur.webnode.fr

- sante-medecine.commentcamarche.net

- hypnose-fr.net

- e-sante.fr

-info-depression.fr

-page.infinit.net/wave/stress.htm

-dictionnaire/doctissimo.fr

  • Les magazines utilisés

-Le monde de l'intelligence 

-Le cercle psy

 

 

28 février 2013

La peur Nous sommes trois élèves en Première

La peur


Nous sommes trois élèves en Première Scientifique et nous avons réalisé un travail personalisé encadré (TPE) dans le cadre du baccalauréat en 2013. 

Nous étions particulièrement intéressées par la santé, et plus particulièrement par la psychologie. Nous avons travaillé sur ce sujet pour arriver finalement à la question suivante:


Comment la peur influe-t-elle sur l'organisme ?


Nous allons vous laisser découvrir ce blog, en espèrant que celui-ci vous plaira.

Nous vous souhaitons une très bonne lecture ! (vous retrouverez les différentes catégories à gauche dans la marge en cliquant dessus).

La peur peinture (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Ce tableau représente plusieurs sentiments de la peur que vous allez pouvoir découvrir dans ce blog.

Le Cri, Edvard Munch

 

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