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Comment la peur influe-t-elle sur l'organisme ?
3 mars 2013

Chapitre 2 : Les causes dans notre organisme:

   

Dans le chapitre 2, nous allons étudier les différentes causes des peurs, c’est-à-dire ce qu’il se passe dans l’organisme pour que l’on ressente la peur. Nous allons traiter les causes physiologiques puis psychologiques.

A l'approche d'un danger réel ou supposé, l'amygdale située dans le cerveau aux niveaux des lobes temporaux s'active sous l'action des organes sensoriels qui reçoivent les informations d'un danger potentiel. L’amygdale fait partie du système limbique (une structure du cerveau), elle joue un rôle important dans le comportement d’un individu. De plus, elle décode les stimuli, ceux sont des facteurs qui sont dit menaçant pour l’organisme. Des récepteurs sensoriels vont transformer ses facteurs en messages nerveux qui vont provoquer aux niveaux des centres nerveux une réponse nerveuse ou musculaire. L’amygdale est reliée avec les structures corticales qui lui envoient des informations. Celles si peuvent être visuelles, auditives, somatosensorielles, ou gustatives.

 

De manière simplifiée, nos organes sensoriels reçoivent des informations de l’environnement signalant la présence ou la possibilité d’un danger. Ces informations vont activer l’amygdale, qui va lancer une alarme corporelle, et créer une réaction d'éveil, un sursaut et/ou une mise en tension … C'est le début de la réponse « combat-fuite ».

 

On peut analyser différents circuits de la peur (2) :

-le circuit court -> la voie thalamo-amygdalienne

-le circuit long  -> la voie thalamo-cortico-amygdalienne

 

Tout d’abord, cela va commencer par la réception des informations de l’environnement aux organes sensoriels. Ces informations vont alors être envoyées au Thalamus (servant de relais pour les voies sensorielles). A partir de là, nous pourrons analyser les deux circuits ; avec le circuit court, le message sensoriel va directement à l’amygdale et va lancer une première alarme sensorielle. Cette alarme nous permettra de commencer à nous préparer à un danger même si nous ne savons pas exactement ce dont il s’agit.

 

Avec le circuit long, le message sensoriel va être envoyer à diverses structures cérébrales voisines de l'amygdale qui vont calculer la pertinence de l'alarme, comme l'hippocampe et le cortex préfrontal. Ces deux structures cérébrales sont très différentes, en effet l'hippocampe agit hors de la volonté de l'individu c'est à dire automatiquement. De plus, il joue le rôle de comparateur avec nos expériences et analyse ainsi la pertinence de la dangerosité de la situation. Alors que le cortex préfrontal régule les réactions automatiques de peur et agit en partie en fonction de notre volonté.

En résumé, ils transmettent l'information à notre amygdale cérébrale, qui lance une première alarme et déclenche même une première procédure de survie. Notre hippocampe fait alors tourner très vite notre stock de souvenirs pendant ce temps notre cortex préfrontal  prend le commandement des opérations pour « la survie ».

 

circuit de la peur graphique

 

Le circuit rapide nous alerte directement de tout ce qui peut sembler être un danger, hors le cortex va corriger par la suite en rectifiant tout ce qui peut s’avérer faux. Grâce à cela, on peut voir que les deux circuits sont complémentaires.

Dans certains cas, les structures ne freinent pas l'alarme lancée par l'amygdale, ainsi l'individu est plongé dans un état de panique qui se répète, c'est à dire que le circuit biologique de la peur se renforce. La peur ne connait plus de limite et est au commandement du comportement quotidien.

La fragilité des individus peut favoriser le scénario cérébral de la peur.

causes de la peur

Cf. Livre de Christophe André  : Psychologie de la peur.

 

Maintenant nous allons étudier ces différentes peurs, voir ce qu’il se passe psychologiquement dans notre organisme.  Nous pouvons voir qu’un individu peut souffrir psychologiquement de ses peurs, comme on a pu voir les différentes formes de peurs dans le premier chapitre, l’individu peut être confronté à différents types de peurs.

Comme l’appréhension , le trac, la panique, la terreur, l’angoisse, l’anxiété, ou encore les peurs imaginaires, on peut croire que ces peurs sont les mêmes or chacune d'elles sont très différentes, mêmes si elles restent très proches. Elles vont créer chez l’individu des mal-êtres qui pourront avoir une durée plus ou moins longue, tout dépendra des peurs en question. Ce sentiment de peur aura par la suite un effet négatif sur la personne en question. Elle pourra être angoissée à l’idée de revivre une peur qui l’aura effrayé, cela va se transformer en craintes, en appréhension.  Si ses craintes persistent, on va parler de peurs phobiques ou pathologiques… Elles pourront avoir un impact sur l’individu psychologiquement, un déséquilibre intérieur, une sorte de faiblesse, « une victimisation ». Elles font perdre toute confiance en soi-même, celles-ci peuvent nous ôter tous les jugements objectifs.

L’individu pourra avoir différentes réactions face à ses peurs, soit il les gardera pour lui en s’isolant, soit il va faire vivre ce qu’il vit à une autre personne.

On peut voir chez certaines personnes que ces peurs peuvent changer les habitudes de la vie courante. L’isolement est le meilleur moyen pour ne pas se confronter à ses peurs chez certaines personnes. L’isolement peut nous amener à ne plus parler à des relations antérieures, c’est-à-dire l’amitié, la famille, la vie de couple…

Ces relations antérieures qui voudront toujours avoir une relation avec l’individu, la soutenir, celles-ci pourront ressentir les mêmes symptômes que l’individu mais moins fort que l’individu en question.

 

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